Cette année encore, les fortes pluies et surtout leur persistance, ont favorisé les inondations.
Les méandres de la seine ralentissent l’évacuation de l’eau, mais heureusement, nous disposons d’une belle éponge fonctionnelle : les marais (ou prairies humides, voire très humides) ! …
Voyez plutôt.
Vous pourrez lire ensuite l’aventure des prairies humides
avec le port de Rouen, puis la commune de Quevillon !
Projet de chambre de dépôts à Quevillon.
Dire que ces prairies humides ont failli être comblées en 1993…
En effet, le port autonome de Rouen avait prévu de faire des dépôts des boues de dragage de la Seine sur 50 hectares, entre la Seine et le château de la Rivière Bourdet, avec modification du POS acceptée par la commune à cet effet.
Il s’agit, comme à Sahurs, de faire des « casiers limités par des
talus de plus de 6m de hauteur dans lesquels sont propulsés les produits pollués dragués en Seine». Contre ce projet, l’Association pour la sauvegarde et la mise en valeur de la Boucle de Roumare a déposé un recours devant le Tribunal Administratif qui a donné raison à l’Association le 14 avril 1994.
(voir le site http://bouclederoumare.fr)
Mais la commune de Quevillon porte l’affaire devant le Conseil d’Etat qui confirme en 1997, le jugement du Tribunal Administratif de Rouen, sur la forme et sur le fond, considérant que les rejets de dépôts de dragage portent atteinte au rôle primordial des zones humides…, et présentent de graves risques de nuisances, notamment toxicologiques.
Les zones humides sont désormais protégées
au plan français Zone Naturelle d’Intérêt
Écologique Faunistique et Floristique
et en zone Natura 2000 depuis 2004.
Un grand MERCI, donc, à l’association des boucles de Roumare :
http://bouclederoumare.fr
Voir aussi les annonces écologiques de
Pile et Face